PFUE : Présidence française de l’union européenne

TTC

« Entre baisse du chauffage (ou de la climatisation) et réduction des déplacements, qui fera le tri entre les sacrifices à opérer ? »

Catégories : , Étiquettes : , , ,

Après deux années passées dans une bulle sanitaire, le choc de la guerre en Ukraine écrase nos aspirations au retour à une vie "normale". Et paradoxalement, alors que les prix de l’énergie flambent, les débats restent largement focalisés sur notre dépendance à l’égard du "gaz russe". Pourtant, comme pour le Covid, cette crise met en relief l’interdépendance des économies, et nous pousse à nouveau à nous adapter dans l’urgence. C’est donc sous la pression de facteurs extérieurs que nous allons accélérer notre conversion aux énergies décarbonées, et accepter aussi de voir leur coût augmenter. Peut-être pour le mieux d’ailleurs… Pourtant, comme pour le Covid, ce conflit souligne l’importance d’une action concertée au niveau de l’UE. Dans la diplomatie et la défense, mais aussi dans la préservation des activités stratégiques, comme l’énergie et l’alimentation.

Mais ce conflit engagé par un chef d’Etat peu soucieux du droit international doit-il nous priver d’un débat collectif sur l’évolution de la mobilité décarbonée, la gestion des espaces publics, les coûts d’usage des infrastructures, ou encore l’application du principe pollueur-payeur… ? Serons-nous plus et mieux impliqués dans cette conversion aux transports "propres" si elle nous est dictée par des considérations géopolitiques ? Les travaux de prospective menés notamment par France Stratégie dans la perspective de l’élection présidentielle auraient pu alimenter une réflexion de fonds. Les experts du CGEDD alertaient d’ailleurs sur la sensibilité de l’opinion publique.

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “PFUE : Présidence française de l’union européenne”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *