Après Bordeaux, Toulouse, ou Lille, c’est au tour de Montpellier d’officialiser sa candidature pour bénéficier du soutien gouvernemental aux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM). Le 29 mars, les élus locaux ont adressé un courrier commun au ministre des Transports, Patrice Vergriete. Aux côtés de la présidente de Région, Carole Delga, le projet rassemble Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole, Kléber Mesquida, président du Département de l’Hérault, Stéphane Rossignol, maire de la Grande Motte et président de la communauté d’agglomération du Pays de l’Or, François Commeinhes, président de Sète Agglopôle Méditerranée, et Pierre Soujol, président de la communauté de Lunel Agglo. Le développement des mobilités ferroviaires et routières collectives permettrait de répondre aux besoins d’un territoire attractif. Aujourd’hui 7e ville de France avec plus de 350.000 habitants, Montpellier voit sa population augmenter de 11.000 habitants chaque année, à l’échelle de son aire urbaine. Des études ont été lancées en 2023 autour du projet d’étoile ferroviaire.
Le courrier adressé au ministre rappelle qu’un « certain nombre de projets ferroviaires et intermodaux, indispensables à ce SERM, sont aujourd’hui en travaux, à l’étude ou en passe de l’être. Compte tenu du niveau d’avancement et de la place singulière du mode ferroviaire (doublet de ligne permis par la Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan), SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions seront étroitement associés à ce projet. Face à un axe ferroviaire saturé sur littoral, l’amélioration du cadencement et de la ponctualité des trains passe inévitablement par la construction de la phase 1 de la LGV Montpellier-Perpignan, dans le prolongement du Contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier en service depuis 2019. » Le projet de SERM détaillé et phasé sera présenté en mai prochain, indiquent encore les signataires du courrier de candidature.
S. G.