Transdev, ce géant français qui transporte 12 millions de passagers chaque jour, n’a pas fini de surprendre. Le 16 décembre 2024, la Caisse des Dépôts a annoncé qu’elle passait le relais de l’actionnaire majoritaire au groupe familial allemand Rethmann. Mais pas question de tourner la page sans un dernier mot : la Caisse des Dépôts conserve 34 % du capital, histoire de rester dans la boucle stratégique.
Alors, que va-t-il se passer ? Rethmann, qui augmentera sa participation à 66 %, promet monts et merveilles : soutien financier, valeurs alignées avec les grands idéaux de la mobilité durable et, cerise sur le gâteau, un siège social qui reste solidement ancré en France.
Ce remaniement capitalistique repose sur des bases solides. Depuis 2017, la Caisse des Dépôts a guidé Transdev vers une trajectoire de croissance et d’innovation. Pour Olivier Sichel, son Directeur général délégué, ce passage de flambeau est la suite logique d’un partenariat fructueux.
Du côté de Rethmann, Ludger Rethmann, Président du conseil d’administration, ne cache pas son enthousiasme : « Cette structure actionnariale solide permettra à Transdev de relever les défis de la décarbonation et de l’attractivité employeur. »
Et Thierry Mallet, PDG de Transdev, d’ajouter : « Nos clients dans le monde entier pourront compter sur notre engagement renouvelé pour des solutions toujours plus innovantes et adaptées. »
Avec cette manœuvre stratégique, Transdev se prépare à accélérer dans la course mondiale à la mobilité durable. Entre décarbonation, innovation et partenariats solides, l’entreprise reste fermement décidée à redessiner les contours du transport public.
La grande question est maintenant de savoir si ce tandem franco-allemand pourra transformer cette nouvelle structure en un levier d’innovations concrètes. Une chose est sûre : Transdev a les mains sur le guidon et la route devant elle est prometteuse.
PL