Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé le 13 novembre un accord cadre de financement portant sur 500 M€ en faveur des mobilités décarbonées. Ces investissements visent à améliorer la qualité des services ferroviaires dans la région et à contribuer au verdissement de la flotte régionale de matériel roulant, «notamment l’acquisition de 20 nouvelles rames TER, la construction de centres de maintenance, des opérations de modernisation de l’infrastructure et des gares, a détaillé Alain Rousset. Après avoir laissé filer une partie de notre patrimoine ferroviaire, nous mesurons maintenant le travail à accomplir pour inverser la tendance.» Un effort dans lequel les Régions s’engagent de plus en plus, à l’instar de Nouvelle-Aquitaine, qui a mis en place en coopération avec sa voisine Occitanie une SPL dédiée à la gestion et à l’entretien du matériel roulant.
Les solutions de financement proposées par la BEI apportent une flexibilité indispensable aux collectivités, qui respectent la règle de l’équilibre budgétaire et conservent leurs capacités d’investissements. Ambroise Fayolle a rappelé l’objectif de la banque, dont les deux priorités majeures sont la cohésion des territoires et la lutte contre le réchauffement climatique. «La BEI veut doubler son action en faveur du climat d’ici à 2025, ce qui équivaut à la moitié des financements», a-t-il souligné, en insistant sur la nécessité «d’accélérer dans les domaines des énergies renouvelables et des transports, premier secteur d’investissement de la BEI en France» pour avoir une chance d’atteindre les objectifs de réduction des émissions fixés pour 2050.
S. G.