Keolis boucle l’exercice 2022 avec un résultat positif de 48 M€, et un chiffre d’affaires de 6,7 Md€, en augmentation de 9,1% (6,4% sans compter les cessions d’activités en Allemagne et Norvège). Après une année 2021 plombée par la crise sanitaire, la filiale de la SNCF dédiée au transport urbain reprend des couleurs. «2022 a été une très belle année commerciale qui s’est gagnée sur nos savoir-faire métiers, avec le renouvellement de gros contrats comme Bordeaux ou Dijon, et des gains offensifs comme Valenciennes ou Perpignan. Le différentiel entre défensif et offensif s’établit à 100 M€, pour un montant total de 680 M€ sur la France», indique Marie-Ange Debon, présidente du groupe Keolis.
La fréquentation a augmenté en France de 20 à 30% selon les réseaux, pour retrouver quasiment partout les niveaux de 2019. «2022 a tout de même été une année de turbulences, avec la problématique de l’inflation, de l’énergie, et des tensions sur le marché de l’emploi», poursuit Marie-Ange Debon. Des sujets de préoccupation qui vont se poursuivre en 2023, à un moindre degré. L’entreprise a poursuivi ses efforts en matière de sobriété, et travaille sur ses contrats d’énergie de long terme. Keolis signe ce jour un contrat avec la société Urba Solar pour la fourniture de 20 GWh d’électricité solaire. Quant aux efforts en termes de recrutement et de fidélisation, ils commencent à porter leurs fruits puisque les embauches de conducteurs ont augmenté de 50% par rapport à 2021.
S. G.