La RATP, sous la houlette de Jean Castex, décroche un contrat dans la Ville éternelle. Quatre lignes, des bus hybrides… et des navettes dans les jardins du Vatican. Un petit miracle de mobilité.
Avec un partenaire italien, la RATP s’approche de Rome. Petite consolation pour le groupe public. Il prend pied dans le nord-ouest de Rome pour exploiter quelques lignes de bus, ce après avoir vu au mois de mars l’opérateur italien ATM être préféré par Ile-de-France mobilités pour le remplacer sur un morceau de son réseau historique, dans le sud de Paris.
Cilia Italia Srl, filiale italienne de RATP Dev, a été sélectionnée par Atac Spa pour assurer la gestion des services de bus urbains dans le nord-ouest de Rome à partir du 1er avril 2025 » a fait savoir le groupe présidé par Jean Castex.
En réalité la RATP n’agit pas seule puisque Cilia Italia précise dans un communiqué opérer « en partenariat avec BusMiccolis » un opérateur originaire de Bari dans les Pouilles, implanté dans plusieurs régions italiennes, indique la Gazzetta del Mezzogiorno.
Le contrat romain, attribué pour une durée de trois ans, avec possibilité de prolongation jusqu’à fin 2029, couvre l’exploitation de quatre lignes urbaines. En chiffre, cela équivaut à plus d’un million de kilomètres chaque année parcourus par une flotte qui doit passer de 18 à 23 bus avec l’arrivée de Mercedes Citaro hydrides.
Passée dans le giron de RATP Dev 2013, Cilia Italia gère 142 véhicules sur plus de 160 lignes de bus dans la région de Rome, pour 4,3 millions de kilomètres et près de 2 millions de voyageurs.
Parmi ses autres activités (navettes, scolaire, tourisme etc.), la filiale développe des activités papales. Elle exploite notamment des navettes touristiques dans les Jardins du Vatican et les Villas pontificales de Castel Gandolfo avec des minibus au méthane
Marc Fressoz et PL