Le gouvernement a franchi une nouvelle étape dans la sécurisation des transports publics avec un décret publié le 25 janvier 2025, qui vise à simplifier les procédures tout en consolidant le cadre pénal. Cette évolution répond à une double exigence : renforcer la protection des voyageurs et adapter les règles aux réalités du terrain pour les agents de sécurité.
Parmi les nouvelles infractions désormais sanctionnées, l’interdiction d’accès aux transports pour les personnes portant des objets dangereux ou des répliques d’armes, ainsi que le renforcement de l’interdiction de vapoter dans les véhicules de transport public. Toute infraction à ces règles sera désormais passible d’une amende de 4ᵉ classe et d’une possible confiscation des objets concernés.
Le texte introduit également des ajustements significatifs pour les agents de sécurité : leur habilitation en tenue civile passe de 144 heures à 15 jours consécutifs, le port d’armes est facilité avec une réduction de l’expérience requise de cinq à trois ans, et la procédure de palpation de sécurité est simplifiée. Autre changement de taille, l’autorisation de port d’armes, en cas de non-respect des obligations d’entraînement, sera désormais suspendue pour six mois plutôt que révoquée immédiatement.
En clarifiant le cadre d’intervention des forces de sécurité et en durcissant les sanctions, ce décret marque une volonté assumée de mieux prévenir les risques et d’améliorer la réactivité face aux menaces. Une évolution qui s’inscrit dans une démarche plus large de sécurisation des transports, au bénéfice des usagers comme des agents qui veillent à leur protection au quotidien.
Noémie Rochet