Pour accompagner l’électrification des véhicules lourds et utilitaires, MAN Truck & Bus annonce l’ouverture de plusieurs centres de réparation de batteries en Europe. En 2024 et 2025, le constructeur ouvrira des sites spécialisés en Italie, au Danemark/Norvège, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas, en France (fin 2025), en Pologne et au Royaume-Uni… «La réparation des batteries est une nécessité pour MAN afin de garantir un niveau élevé d’efficacité économique et de disponibilité opérationnelle des véhicules électriques de nos clients. Nous apportons également une contribution majeure à l’approche en boucle fermée des batteries liées à la motorisation, car cela prolonge la durée de vie de la batterie, ce qui préserve des ressources importantes», déclare Christopher Kunstmann, senior vice president Customer Service Management chez MAN Truck & Bus. Deux centres de réparation betteries sont déjà opérationnels à Hanovre (Allemagne) et Bercelone (Espagne). Le site français sera quant à lui aménagé à Paris Sud (Essonne).
La durée de vie de la batterie est un paramètre fondamental dans l’équation économique des transporteurs. «Nous avons acquis assez de retours d’expérience pour tabler sur une durée de vie des batteries de 15 ans maximum, indique Jean-Yves Kerbrat, directeur général de MAN Truck & Bus France. Pour assurer cette longévité, le suivi en temps réel des véhicules est indispensable. Et pour rentabiliser leur activité avec un parc converti à l’électrique, les transporteurs devront intensifier l’utilisation de chaque véhicule», poursuit-il. Plus de 1.000 autobus électriques MAN à batteries et plus de 2.400 véhicules utilitaires MAN entièrement électriques circulent déjà sur les routes d’Europe, indique le constructeur au lion. A l’instar de MAN, l’ensemble des constructeurs proposent d’ailleurs des outils numériques de suivi et de paramétrage des flottes de plus en plus sophistiqués, de manière à optimiser l’exploitation en permanence. Autre évolution majeure : «Les transporteurs vont devoir financer des investissements de plus en plus importants, compensés par des coûts de maintenance plus faibles qu’avec le thermique. Pour les accompagner, nous développons des offres financières adaptées comme le leasing ou la LLD», poursuit Jean-Yves Kerbrat.
S. G.