
Urbain
Le financement des mobilités locales est devenu un exercice d’équilibriste. Entre la modernisation des dépôts, le renouvellement des flottes, le déploiement des SERM et la reconquête des usagers post-Covid, tout converge vers une ressource aussi essentielle que contestée : le Versement Mobilité (VM). Héritier du « Versement Transport » des années 1970, refondu par la LOM, il demeure le pilier budgétaire des transports urbains en France — mais son niveau et son évolution divisent élus et entreprises.
Parallèlement, les transports à la demande (TAD) s’imposent comme une réponse souple aux besoins des zones rurales et périurbaines. Plus de 200 réseaux urbains en intègrent déjà une part, même si leur modèle économique reste fragile.
Dix ans après la loi « Macron », les cars interurbains ont conquis leur place dans le paysage, avec plus de 27 millions de passagers en 2024, séduits par des tarifs accessibles. Dans le même temps, le tramway poursuit son retour en force : quarante ans après sa renaissance, il reste le symbole du transport urbain durable et attractif, bien plus que le BHNS.
SOMMAIRE
- La taxe qui divise la France des transports
- Promesses et limites du transport à la demande
- Les « cars Macron », dix ans de longs voyages à petits prix
- Le retour en force du tramway
- A Lille, des projets de transports à la peine
- Câble C1 : future vitrine du téléporté en France

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