Dégradation de la vitesse commerciale, manque d’attractivité et de lisibilité… le réseau de bus parisien n’a pas trouvé son second souffle depuis la sortie de la crise sanitaire. Au contraire. Entravé par le développement des voies cyclables, ralenti par les travaux et les modifications de parcours, il peine à conserver sa place dans un espace public de plus en plus convoité. Même l’ambition programme de transition énergétique engagé il y a quelques années a été revu à la baisse…

Le bus est-il le maillon faible des transports parisiens ? Rien qu’à Paris, sa fréquentation ne cesse de baisser depuis près de 20 ans. Un phénomène qui s’est encore aggravé avec la crise sanitaire. A l’heure de la reprise de l’activité économique, la hausse est forte à la RATP avec +35% sur le RER, +32% pour le métro, mais seulement +2 % pour le bus. Pour autant, ce petit 2% est tout sauf un détail quand on exploite 350 lignes opérées à l’aide de 17 000 conducteurs.