La décarbonation des bus entre dans une phase décisive. En Îlede- France, Valérie Pécresse assume une trajectoire singulière : un mix énergétique fondé sur 70 % de biométhane et 30 % d’électricité, loin du dogme du 100 % électrique prôné par Bruxelles. Lors des Assises de la décarbonation des bus, élus, industriels et opérateurs ont plaidé pour une transition fondée sur le bon sens, la neutralité technologique et la souveraineté énergétique. Derrière cette position, des enjeux de santé publique, de coûts maîtrisés, mais aussi de résilience industrielle et d’emploi local. Tandis que les pénalités européennes menacent et que le débat sur l’ACV des motorisations s’intensifie, la Région persiste : elle veut garder la main sur ses choix techniques, logistiques et économiques. Et refuse qu’une norme européenne précipitée vienne fragiliser ses acquis, ses filières et ses milliers de véhicules déjà convertis.

Sommaire :

• Assises de la décarbonation : l’Île-de-France revendique sa souveraineté énergétique
• Île-de-France : la révolution du bus vire à la bataille rangée