L’entreprise Van Hool est officiellement en faillite depuis le 8 avril, ainsi que la holding familiale qui contrôle le constructeur belge. Après trois exercices consécutifs dans le rouge, le plan de sauvetage n’a pas pu être mené à bien, en raison des difficultés industrielles et des conflits de succession. Le groupe néerlandais VDL côté bus associé à l’allemand Schmitz Cargobull pour les véhicules industriels, ont déposé une offre de reprise, au terme de laquelle 950 emplois maximum seraient conservés, sur un total de 2.500. VDL, en plein virage vers l’électrification de sa production, a vu son activité Bus chuter à 304 M€ en 2023 (- 33% par rapport à 2022). En reprenant le site flamand de Van Hool, VDL pourrait optimiser son processus de production et mieux répondre à la demande. Le site principal de Koningshooit, situé près d’Anvers, devrait tout de même perdre plus de 1.500 emplois.
Une offre de reprise concurrente serait également en cours de finalisation, sous l’impulsion de l’homme d’affaires belge Guido Demarey, en partenariat avec ABC, le distributeur de Van Hool aux Etats-Unis. Cette option permettrait de préserver 1.800 emplois, mais les observateurs doutent de sa crédibilité, étant donné que Guido Demarey avait déjà fait une offre il y a quelques semaines, avant de la retirer. De plus, la famille Van Hool détient une participation minoritaire dans ABC.
La Région Ile-de-France a commandé 30 bus électriques de 24 m pour sa ligne TZen 4, en partie livrés et qui doivent être mis en service cette année.
S. G.