Le 28 janvier 2025, le ministère de l’Aménagement du territoire a annoncé que la SNCF conservera l’exploitation des lignes Intercités Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon, suite au premier appel d’offres lancé dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des trains d’équilibre du territoire (TET).
Les autres candidats, l’opérateur espagnol Renfe et la compagnie française Le Train, ont été écartés lors de cette procédure. Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a déclaré que cette attribution permettra aux voyageurs de bénéficier d’une meilleure qualité de service et d’une offre renforcée, tout en réduisant les coûts pour les contribuables.
À partir de 2027, la ligne Nantes-Bordeaux verra son offre passer de quatre à cinq allers-retours quotidiens, avec un sixième aller-retour les vendredis et dimanches. Pour la ligne Nantes-Lyon, la fréquence restera à trois allers-retours par jour, mais avec une capacité accrue en termes de places assises. Cette décision s’inscrit dans le processus d’ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire français, initié par la loi de 2018. Après une première tentative infructueuse en 2020, l’appel d’offres avait été relancé en septembre 2022 pour une exploitation prévue à partir de décembre 2026, pour une durée de dix ans.
Le Train, bien que non retenu pour ces lignes, a indiqué que cette décision n’affecte pas sa trajectoire et qu’elle poursuit ses projets de liaisons entre Bordeaux, Nantes et Rennes, avec un lancement prévu d’ici 2028.L’État prévoit de poursuivre l’ouverture à la concurrence des autres lignes TET, avec des appels d’offres à venir pour les liaisons Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Limoges-Toulouse.
Pierre Lancien